Aujourd’hui travailler correctement est compliqué : les clients sont très exigeants, les moyens de plus en plus réduits et la concurrence est rude. Certaines agences web n’hésitent pas à délocaliser la création de site internet, au détriment des locaux qui sont formés et ne demandent qu’à mettre à profit leurs compétences.
Favorisons l’emploi des travailleurs locaux
La France dispose d’un système d’éducation offrant à tous les jeunes la possibilité de faire de bonnes études pour trouver un emploi dans sa branche. Mais, quand, après 5 ans d’études et un master en poche il se retrouve caissier dans le supermarché du coin ou en cuisine dans un fast-food, il y a de quoi être déçu.
La chambre du commerce et d’industrie commence à bien comprendre le raz-le-bol des jeunes diplômés qui sont de plus en plus nombreux à quitter le pays à la recherche d’un endroit où leurs capacités seront reconnues à juste titre. On estime aujourd’hui qu’entre 60 000 et 80 000 personnes par an s’expatrient, et de moins en moins reviennent.
Pour approfondir le sujet, n’hésitez pas à consulter cet excellent article du monde sur le sujet : Le Monde – De plus en plus de jeunes quittent la France
Pour éviter cet exode, c’est un devoir citoyen que de privilégier l’emploi local. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu’on a devant nous ? La France dispose de bien assez de talents qui veulent travailler et qui ne demandent qu’à mettre à profit leurs compétences pour la création de sites internet (entre autres).
Bien conscient de ce gâchis Keole a choisi de ne travailler qu’avec des acteurs locaux ou nationnaux.
Penser global, agir local
Loin d’être un réflexe protectionniste ou nationaliste, cette démarche de privilégier ce qui est local s’inspire de la formule utilisée par René Dubois lors du premier sommet sur l’environnement en 1972. Cette expression, à l’origine employée dans un contexte écologique se trouve aujourd’hui adaptée dans les choix économiques que nous faisons.
En effet, favoriser l’emploi local c’est s’assurer du développement durable du tissu économique.
Non au profit à tout prix
Malheureusement, la recherche de la rentabilité est trop souvent synonyme d’exploitation. La délocalisation du savoir faire constatée dans bon nombre d’agences Web se fait au détriment de la main d’oeuvre sous payée et dont la protection sociale est bien moins bonne qu’en France. Favoriser l’emploi local, c’est donc aussi un moyen de préserver notre modèle social.
En outre, cette course au profit n’est pas systématiquement répercuté sur le prix de vente de la création de site internet. Avec des coûts de production moindres et des tarifs quasi identiques, nous vous laissons imaginer comment sera utilisée la marge générée en lieu et place de la rémunération d’un travail qui en plus, ne répondra pas forcément à vos besoins.
Un résultat pas toujours au niveau
La délocalisation répondant principalement à une préoccupation d’ordre financier, l’emploi d’une main d’oeuvre sous qualifiée est souvent de rigueur. En conséquence, ce sont souvent des employés ne maîtrisant pas toujours notre langue, n’ayant pas eut une formation aussi poussée qu’on peut trouver en France qui réalisent un travail de moins bonne qualité que ce qu’il est possible de faire localement.
Les risques de la délocalisation d’une création de site internet sont donc multiples : contenus rédactionnels de mauvaise qualité, fautes, résultat décevant ne correspondant pas aux exigences du client, service client inexistant etc.
Attention donc, le choix d’une agence web qui délocalise une partie de la création de site internet risque de mettre en péril l’image de votre entreprise.
Alors pour votre création de site internet, faites attention à ne pas prendre le moins cher mais le mieux. C’est votre image et donc votre entreprise qui est en jeu.
Un article rédigé pour vous par Alex
Gérant & Directeur technique. "Spécialisé dans les métiers du web depuis plus de seize ans, il a créé l'agence web Keole en 2012. Architecte, Il analyse, synthétise et conceptualise les différents projets de l'agence depuis sa tour de contre-ordre." Spécialités : Touche à tout écervelé. Il aime : voir le verre à moitié plein | les cataclysmes, les volcans et les dinosaures | l'absurde | l'abîme. Il n'aime pas : ceux qui voient le verre à moitié vide | le repli sur soi | Dieu, s'il existait. Son idole : Laszlo Carreidas
