Qu’est-ce que le crowdfunding?

Le crowdfunding aussi appelé financement participatif permet à des particuliers, des associations ou des entreprises de financer leur projet en faisant un appel au don. D’un côté, le créateur du projet et de l’autre, un épargnant qui souhaite investir dans un projet. Ce dernier donne une somme en échange d’une récompense, comme un cadeau, une photo du projet terminé, ou encore un t-shirt promotionnel.

Le crowdfunding s’est développé par le biais d’internet. Par la suite, les appels aux dons ont pullulé, et, de plus en plus d’entreprises y ont aujourd’hui recours. Depuis quelques années, l’industrie vidéoludique a trouvé dans le crowfunding un moyen de financer des projets indépendants. C’est ainsi que certaines pépites ont vu ou verront le jour.

Le financement participatif dans les jeux vidéo reste étroitement lié à Kickstarter. Depuis son lancement en avril 2009, 87 millions d’euros à destination de projets de jeux vidéo y ont été récoltés par la plate-forme américaine. Les autres sites de financement participatif sont encore très limités et ont moins de notoriétés chez les joueurs, à l’exception de Indiegogo, voire Ulule.

L’exemple de Star Citizen

Illustration, le crowdfunding et le jeu videoComme très bon exemple de financement participatif dans le monde du jeu vidéo, nous avons Star Citizen lancé par Chris Roberts. Ce jeu est le plus financé de l’histoire du crowdfunding.

La CIG (Cloud Imperium Game) avait pour premier objectif d’atteindre au minimum 2 millions de dollars afin que les investissements privés suivent le projet. Suite à cette campagne, c’est 7 millions de dollars qui sont récoltés.

Chris Roberts annonce par la suite vouloir poursuivre la récolte de fond sur le site rsi.com. Cette campagne dépasse son cap des 27 millions de dollars et dépasse ensuite les 41 millions de dollars 5 mois plus tard. Cet argent permit alors de créer une équipe de développeurs devant intégrer la génération procédurale, permettant de créer de manière aléatoire les planètes et systèmes solaires.

L’idée de financement par paliers aide à la réussite de la récolte de dons. Quand un objectif est atteint, de nouvelles promesses de fonctionnalités ou contenu apparaissent. Mais arrivé au stade des 65 millions de dollars, il n’y a plus de stretch goal.

C’est le premier jeu en septembre 2016 que la campagne a atteint 122 millions de dollars deux ans après.

L’émergence de nouvelles technologies

illuvrLe crowdfunding a permis l’émergence de nouvelles technologies, comme l’Oculus rift conçue en 2012 par Palmer Luckey. C’est par Kickstarter, que son entreprise est parvenue à produire environ 7 500 kits. En 2014, Facebook rachète  l’entreprise pour un montant de 2 milliards de dollars.

La Ouya, une microconsole développée en 2012 permet elle, de jouer à des jeux free to play. Le projet s’était donné un mois pour atteindre la somme de  950 000 dollars et a terminé à 8 596 474 dollars étant tout de même un record parmi les projet liés au jeu vidéo sur Kickstarter. Divers investisseurs ont par la suite injecté 15 millions de dollars en 2013 et Razer rachète Ouya en 2015.

Un projet qui avait été annulé, c’est Dexmo. En effet, le 23 août 2016, la start-up dévoile une nouvelle version de son dispositif de contrôle virtuelle à retour de force. Cette surprise, s’explique par une opération en sous-marin depuis l’abandon de sa campagne de financement sur Kickstarter. Au lieu de livrer un produit décevant, son fondateur l’a confié à RoadToVR afin de présenter un projet fini et mature. Son positionnement est encore flou sur le marché car son adoption par les consommateurs n’est pas garantie. Avec des ténors comme HTC, Oculus et Sony il va falloir se démarquer.

Pour en savoir plus:

Tout savoir pour se lancer ! 

Les projets à suivre

Les 20 plus gros succès du jeu vidéo

 

 

Un article rédigé pour vous par Pierre

Chef de projet, référenceur & gestionnaire de campagne. "Diplômé d’un master webmarketing, il s’occupe de faciliter la visibilité de votre entreprise sur le web et pilote les projets de site internet. Ayatollah du référencement, il est quotidiennement nourri à la data et à la gestion de campagnes en ligne." Spécialités : marketing | SEO | blagues gênantes | musique ésotérique. Il aime : aller chez Mac Do et faire croire qu'il prend une salade | refaire le monde à 4h du matin autour d'un lait de chèvre | parler de délires marketing qui intéressent personne. Il aime pas : se coucher tôt et se lever tard | les gens en retard | les BMW.